(Mais, je me tourne vers la mer, les Intelligents !C'est l'automne, l'automne, l'automne.....Dimanches
Le grand vent et toute sa séquelle!
Rideaux tirés, clôture annuelle!
Chute des feuilles, des Antigones,
Des Philoméles,
Le fossoyeur les remue à la pelle...
Et tout ce qui n'a plus que les noirs grognements!
Ainsi qu'un pauvre, un pâle, un piètre individu
Qui ne croit en son Moi qu'à ses moments perdus....)Mariage, ô dansante bouée(Un soir, je crus en Moi! J'en faillis me fiancer!
Peinte d'azur, de lait doux, de rose,
Mon âme de corsaire morose,
Va, ne sera jamais renflouée!...
Elle est la chose
Des coups de vent, des pluies, et des nuées.
Est-ce possible... Où donc tout ça est-il passé!...
Chez moi, c'est Galathée aveuglant Pygmalion!
Ah! faudrait modifier cette situation...)Jules Laforgue
Deux autres versions de ce poème ont été publiées:
une dans le recueil Derniers vers.
l'autre dans la revue La Vogue.